23 octobre 2005
Hommage à une grande dame, Sonnet
Inclinant vers la cour sa couronne éphémère,
Belle reine d'un jour trônant sur ce château,
Ses sujets, ignorants, n'ôtent point leurs chapeaux
Devant cette lady, comme il convient de faire.
A ses premiers instants, c'était au matin d'hier,
Ils avaient négligé sa venue d'ici haut.
Un romantique ému, si galant damoiseau,
La remarqua pourtant, lui offrant quelques vers.
Du haut de votre tour, vous nous jugez, Madame.
Vous connaissez ce lieu et tout ce qui s'y trame,
Le vent vous rapportant tous nos moindres murmures.
En ce sombre palais, il n'est point de miroir
Pour dévoiler aux gens combien leur coeur est noir ;
Il n'est que vos couleurs, petite fleur au mur.
Poeme écrit en 1996, j'avais 16 ans (l'époque de mes "sonnets")
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